Après des études aux Beaux-arts, j’ai décidé de me consacrer à mes recherches personnelles en imaginant une écriture visuelle et onirique à travers le collage et la réalisation de « liber mutus ».J’ai ensuite élargi ce questionnement de l’être par l’art en étudiant « l’art et thérapie » au sein de l’institut de Jean-Pierre Klein. Professionnellement, cet enseignement m’a permise d’accompagner des personnes en souffrance dans leur propre cheminement plastique et symbolique.
Depuis, ma création personnelle est essentiellement axée sur le dessin.
Le dessin :
J’appréhende le dessin comme un aveugle l’espace, la matière, l’univers labyrinthique, en me tenant à mon crayon comme à un bâton. Un aveugle, qui, à l’image de Tirésias dans un rituel « prophétique », tenterait de transcrire le champ visuel que sourd toute son intériorité.
L’outil, le « stylet », tel un prolongement de la main ou une hybridation du corps, fait écho selon moi au caducée d’Hermès, ce dieu psychopompe. Chaque dessin est la trace de ce voyage entre le monde des vivants et des morts, entre Eros et Thanatos, le Réel et le Symbolique.
L’art et la mort sont à mon sens inextricablement liés. Comme le soutenait Jean Genet en observant les sculptures de Giacometti, « l’œuvre n’est pas destinée aux générations enfants » ; « toute œuvre d’art (…) doit avec une patience infinie, depuis les moments de son élaboration, descendre les millénaires, rejoindre s’il se peut l’immémoriale nuit peuplée de morts… » !
Toute image, tout dessin est un masque, une fenêtre ouverte sur la mort.
Ss
Ssoleil
Ssoleil à l'Arrivage
Depuis, ma création personnelle est essentiellement axée sur le dessin.
Le dessin :
J’appréhende le dessin comme un aveugle l’espace, la matière, l’univers labyrinthique, en me tenant à mon crayon comme à un bâton. Un aveugle, qui, à l’image de Tirésias dans un rituel « prophétique », tenterait de transcrire le champ visuel que sourd toute son intériorité.
L’outil, le « stylet », tel un prolongement de la main ou une hybridation du corps, fait écho selon moi au caducée d’Hermès, ce dieu psychopompe. Chaque dessin est la trace de ce voyage entre le monde des vivants et des morts, entre Eros et Thanatos, le Réel et le Symbolique.
L’art et la mort sont à mon sens inextricablement liés. Comme le soutenait Jean Genet en observant les sculptures de Giacometti, « l’œuvre n’est pas destinée aux générations enfants » ; « toute œuvre d’art (…) doit avec une patience infinie, depuis les moments de son élaboration, descendre les millénaires, rejoindre s’il se peut l’immémoriale nuit peuplée de morts… » !
Toute image, tout dessin est un masque, une fenêtre ouverte sur la mort.
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Ssoleil
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